Chrysalide a écrit : ivalo a écrit : Chrysalide a écrit :En revanche tu dis qu'on a frôlé la Bérézina mais je ne vois pas quelle médaille on a eu ?
Disons que géographiquement la Bérézina est plus proche d'Helsinki que de Doha...
Plus sérieusement il n'y a pas que les médailles qui comptent (sauf pour les médias).
Me voila rassuré car je croyais avoir raté quelque chose et ça n'aurait pas été la première fois ! Bien entendu, les médailles ne font pas tout, entièrement d'accord
Sinon, quand je lis les critiques du forum, j'ai l'impression de replonger 30 ou 40 ans en arrière avec la même litanie... Je reste pour l'instant très dubitatif quand à cette critique globale et je ne suis pas aussi pessimiste que certains. Il y a des cycles, il y a aussi des passages de témoins qui peuvent nécessiter un peu de temps ( ouais, vu le relai mauvais exemple...) mais même ça ! Jimmy part trop tôt mais si ça passe et qu'on termine bien c'est potentiellement un record de France.
Bref, ça ne s'est pas bien passé et il ne s'agit d'enlever la responsabilité des athlètes mais parfois tout tourne mal ! PML a vécu l'inverse en ayant bénéficié d'un fait de course pour obtenir sa médaille (par ailleurs méritée sur l'ensemble de sa carrière) mais sinon Ortega est tellement devant, qu'il pouvait casser comme le meilleur des renards, il ne serait jamais revenu à la régulière... Ca fait partie du jeu.
Le problème de cette édition c'est que les "cadres" n'ont pas été performants. A commencer par Melina et Diniz, les grands parents de cette équipe
Mais les enfants ont merdé aussi (Jimmy, Alexandra...)Et je ne parle pas de Lavillenie ni de Bosse.
C'est pas une raison pour oublier Quentin Bigot ! J'ai toujours trouvé son retour et ses explications sincères donc j'ai juste envie d'applaudir. On pourra aussi relever d'autres prestations remarquables, sans médailles, Bedrani, Miellet (faut voir le niveau des séries du 1500) ! etc.
Evidemment, et comme toujours, l'athlé français (comme la natation d'ailleurs) n'existe au niveau mondial que par l'intermédiaire de quelques grands champions, alors que la densité d'athlètes au plus haut niveau est très faible. Ces sports sont entièrement phagocytés par quelques nations, selon les disciplines pour l'athlétisme, laissant des miettes aux autres. Alors voilà quand les quelques champions sont au rendez vous, le bilan (entre 4 et 8 médailles) apparaît fantastique, quand pour x raisons ils ne sont pas performants, le bilan (entre 0 et 3 médailles) est alors vécu comme une catastrophe. mais sur le fond la différence n'est pas si grande.
Ce qui me préoccupe finalement plus, c'est l'écart qui semble grandir entre le haut niveau mondial et le haut niveau national (hors ces quelques champions), et ce dans presque toutes les épreuves. Le nombre vraiment riquiqui de finalistes et même demi finalistes cet année en est un signe très inquiétant. On a l'impression que le monde entier progresse en moyenne bien plus vite que nous. Je sais bien que nombre d'amateurs d'athlétisme n'aiment pas trop les bilans et les stats, mais faire un tour de temps en temps dans les bilans annuels du site IAAF est édifiant. On peut y relever dans presque toutes les épreuves des perfs désormais courantes, voire très courantes, au niveau mondial, et qui font "sauter au plafond" dès que ce sont nos compatriotes qui les réalisent !
Autrement, concernant Bédrani et Miellet, je suis également d'accord avec toi qu'ils sont bien prometteurs. Je ne sais pas si Miellet arrivera vraiment à accrocher le haut niveau mondial dans une spécialité bien exigeante et où la concurrence est énorme (je lui souhaite évidemment…), mais pour Bédrani c'est déjà fait et j'avoue qu'il m'a assez bluffé, tant par son potentiel et sa capacité à arriver au top le jour J, que dans sa façon de conduire ses courses. Pour moi le plus grand espoir de la jeune génération. Cela dit, jeune génération… il a presque 26 ans déjà...