forumiste a écrit :On en débat encore 
Prise de produit interdit consciente ou inconsciente, c'est quand même la démarche qu'il faut retenir... Sans rentrer dans un autre débat, la récupération, elle avait d'autres moyens de souffler que cette prise de compléments alimentaires. Elle explique bien d'ailleurs, consciemment ou inconsciemment
les raisons de cette prise.
Oui d'accord avec toi, c'est la démarche qu'il faut AUSSI retenir (mais la prise du produit en elle même, quelles que soient les circonstances, hors "complot" bien entendu, ne peut pas être tenue pour négligeable).
Veux-tu dire par là que la démarche D'Alice Decaux, si on admet que ses explications sont sincères, est une démarche dopante ? Bien entendu qu'il y a d'autres moyens de récupérer, peut être sont-ils même tout aussi efficaces et même plus bénéfiques à long terme, mais soyons réalistes : combien d'athlètes de haut niveau ne prennent pas de compléments alimentaires ? Combien de ces athlètes (et également de leurs entraîneurs) ne sont pas intimement persuadés, à tort ou a raison, que les compléments alimentaires sont indispensables pour réaliser la meilleure perf possible, et même indispensable à leur vie quotidienne particulière d'un athlète de haut niveau ?
Pour perfer, le corps est poussé au maximum, parfois à la limite de la rupture. Forcément, et sans parler de dopage planifié et assumé, le suivi médical a tendance à l'accompagner dans cette démarche extrême. Et puis il y a toute cette fragilisation, cette pression, ces bobos qui inquiètent, ces séances moyennes en état de fatigue, le retard qu'on croit prendre etc... et on en arrive à penser que tout ce qui n'est pas expressément interdit est autorisé. Et comme dit l'autre "c'est là que les accidents arrivent", en tout cas que la démarche devient plus ambigüe et que la porte s'ouvre à la négligence, le manque de professionnalisme et la politique de l'autruche. Enfin, c'est comme ça que je vois les choses...
forumiste a écrit :Pour la clémence de la sanction, il ne faut peut-être pas chercher du côté de la raison mais de l'humour supposée de la commission anti-dopage : ils n'ont pas voulu trop sanctionner une athlète plus habituée à lire les affiches que les étiquettes... 
Humour je suppose... l'athlète et la commission l'apprécieront à sa juste valeur...
