109è Marathon de Boston - Negussie plus fort que tous les Kenyans


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stathled
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Date du message : Monday 18 April 2005 à 21h47


Marathon de Boston - Negussie mate les Kenyans
lun 18 avr, 21h32

BOSTON (Etats-Unis), 18 avr (AFP) - - L'Ethiopien Hailu Negussie a réussi à briser l'hégémonie kenyane au marathon de Boston en s'imposant lundi sur les 42,195 km en 2 h 11 min 45 sec.

La Kenyane Catherine Ndereba (2 h 25 min 13) a écrit aussi une page d'histoire de ce marathon en devenant la première femme à enlever cette épreuve à quatre reprises (2000, 2001, 2004 et 2005).

Depuis 1991, les Kenyans s'étaient toujours imposés dans les rues de Boston, à l'exception de 2001 où le Sud-Coréen Bong-Ju Lee avait coupé la ligne d'arrivée le premier.

Et cette fois, l'Ethiopien Negussie, cinquième l'an passé, est venu à bout du train kenyan en devançant justement un duo kenyan, composé de Wilson Onsare (à 36 sec) et de Benson Cherono (à 1 min 03 sec).

Après les traditionnelles sorties des premiers éclaireurs, le peloton des favoris pointait en tête pour la véritable explication.

Negussie patientait jusqu'à environ 1 h 50 de course, avant de placer une terrible accélération.

Wilson Onsare suivait un moment avant de devoir céder et laisser filer l'Ethiopien vers la victoire, le deuxième seulement d'un Ethiopien en 109 éditions, après celle de Abede Mekonnen en 1989.

A noter, la cinquième place de l'Américain Alan Culpepper (2 h 13:39) et la neuvième place du Français Mohamed Ouaadi (2 h 16:41).

Chez les dames, Ndereba a su être patiente et ne pas s'accrocher au rythme de la Roumaine Nuta Olaru, finalement 10e, et de l'Ethiopienne Elfenesh Alemu (2e).

Forte de son expérience des précédentes éditions, Ndereba n'a pas paniqué, même lorsqu'elle a compté plus d'une minute de retard sur Alemu.

Tranquillement elle revenait après deux heures de course et lâchait dans la foulée sa rivale, heureuse de finir 1 minute 50 secondes derrière Ndereba.

"Dès la mi-course, je savais que j'étais bien, même si Alemu était devant", expliquait Nedereba, peu après avoir été accueilli par son mari.